Au Brésil, la hiérarchie sociale est généralement
établie selon la richesse de chacun. Il existe un grand déséquilibre de
répartition monétaire dans ce pays. La majorité des habitants sont très
pauvres, environ 20 à 30% se retrouve dans la classe moyenne, et une minorité
sont riche et possède une grande part de pouvoir. Aussi, dans les relations
d’affaires, il est très avantageux d’être proche de ses supérieurs afin de
bénéficier de certains avantages. Cette forme de discrimination n’est pas
retrouvée beaucoup au Québec.
Famille pauvre du Brésil |
Il est intéressant de
noter que l’on définit souvent la classe sociale d’un individu selon la
richesse de son langage et de sa grammaire, qui témoigne de son niveau de
scolarité et donc de sa classe sociale. De ce fait, le Brésil n’a aucun système
d’éducation publique qui permet à tous les enfants d’aller à l’école, comme
nous le vivons au Québec. Ce sont les enfants des classes moyennes et riches
qui fréquentent les écoles, en général privée.
Il existe aussi une hiérarchie
quant à la couleur de peau des habitants. En effet, il existe un phénomène de
racisme au sein du Brésil qui perdure toujours, en défaveur des gens de race
noire. Ceux-ci sont souvent moins payés et occupent des emplois moins
valorisants que les Blancs. Au Québec, la loi oblige à mettre sur un pied
d’égalité les personnes de toutes races. Il s’agit là d’une différence majeure
entre les deux cultures.
De
plus, les femmes vivent de la discrimination par rapport aux hommes.
Généralement, les femmes ont des emplois qui leur sont réservés, comme
infirmière ou enseignante, qui sont en général des emplois moins bien
rémunérés. D’ailleurs, on retrouve encore énormément de femmes qui n’ont tout
simplement pas d’emploi et qui restent à la maison pour s’occuper de la
famille. Au Brésil, c’est l’homme qui doit rapporter l’argent nécessaire.
Cependant, dans les dernières décennies, il y a un mouvement en faveur de
l’égalité hommes-femmes qui se fait sentir au Brésil.
On peut comparer cela à la vie des femmes avant les années 60 au Québec. Il y a eu, suite à cela, des événements en faveur de l’égalité hommes-femmes qui nous ont menés à la société québécoise d’aujourd’hui. Maintenant, nous savons que les Québécoises sont reconnues au même plan que les hommes et peuvent obtenir les mêmes emplois qu’eux tout en étant rémunérées de manière égale. Encore une fois, on constate une différence de pensées entre les deux cultures.
On peut comparer cela à la vie des femmes avant les années 60 au Québec. Il y a eu, suite à cela, des événements en faveur de l’égalité hommes-femmes qui nous ont menés à la société québécoise d’aujourd’hui. Maintenant, nous savons que les Québécoises sont reconnues au même plan que les hommes et peuvent obtenir les mêmes emplois qu’eux tout en étant rémunérées de manière égale. Encore une fois, on constate une différence de pensées entre les deux cultures.
Médiagraphie
Médiagraphie
Brazil.org. « Brazil
Culture ». [En ligne] http://www.brazil.org.za/brazil-culture.html#.U5zkQ_l5M2A (page consultée le 10 juin 2014)
Margolis, M. et al. « Brazil »
[En ligne] http://www.everyculture.com/Bo-Co/Brazil.html#b (page consultée le 14 juin 2014)
Ribeiro Corossacz, V. (2004)
« Identité nationale et procréation au Brésil: sexe, classe, race et stérilisation
féminine » [En ligne] http://books.google.ca/books?id=3rR1l6b5hwkC&pg=PA7&dq=Br%C3%A9sil&hl=fr&sa=X&ei=L6mXU9jLB4KHyAS54IBI&ved=0CD8Q6AEwBzgU#v=onepage&q=Br%C3%A9sil&f=false (page
consultée le 10 juin 2014)
Thiery, H. « Brésil : Bahia :
Salvador : Pauvres ». [En ligne] http://medihal.archives-ouvertes.fr/medihal-00558657/en/ (page consultée le 16 juin 2014)
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